Des nouvelles de mon home
La déco avance, quelques fleurs de cerisiers et une image tiré d'une femme est une femme, des petits miroirs pour faire des trous de lumière dans le mur...
Question vedure, c'est pas encore ça, mais d'ici l'été, les plantes grimpantes auront poussé et fleuri, à moi les soirées embaumées aux pois de senteur, jasmin et chévrefeuille ! Les bambous et la menthe resteront bien tranquilles à l'ombre de ce mur végétale, et moi à l'abri du regard de mes innombrables voisins:)
A venir, des coquelicots et des fleurs de lin bleues
Elle, ne fait pas vraiment partie de la déco ... elle la bouffe, plutôt...
J'apprivoise le quartier timidement. il y a eu une phase de résistance - comme toujours, avec moi. Au début, on se sent étranger, on rejette et se sent rejeté. Je regrettais le 11ème et ses sorties faciles. Je me sentais hors Paris.
Puis, ce temps.
Le canal devenait simenonien, ambiance polar belge lugubre peu propice aux écoles buissonnières : temps trop aqueux pour mes ballerines.
Devant le MK2, les préposés au bateau essayaient vainement de pomper l’eau d’une grosse flaque profonde là où les gens sont censés faire la queue. « C’est illusoire », constatait philosophiquement celui qui, accroupi, maintenait le tuyau sous l’eau.
De toute façon, aucun paysage n’est intéressant s’il n’est rattaché à de l’humain.
Je commence à y semer des souvenirs personnels, à me l’approprier, donc. Un baiser ici, un vomi là. Non que je mette les deux sur le même plan. Ces petits souvenirs me font des clins d’œil au passage, rassurants. Au fond, malgré ces micro-évenements, rien ne change.
Je plantes des fleurs sur mon balcon pour faire pousser mes racines.